Pourquoi pas plus de femmes à la retraite dans l’industrie du camionnage ?
- Francis Tremblay
- 16 oct.
- 1 min de lecture

Elles ont l’expérience, la rigueur et le sens des responsabilités. Pourtant, peu de femmes à la retraite choisissent de se lancer dans une seconde carrière derrière le volant d’un camion. Une réalité que Camionneuses Québec veut changer.
Alors que l’industrie du transport routier continue de faire face à une pénurie de main-d’œuvre, plusieurs organisations voient dans les travailleuses retraitées une ressource précieuse, capable d’apporter stabilité, savoir-être et maturité à une profession en pleine transformation.
« Trop souvent, les femmes croient qu’il est trop tard pour apprendre un nouveau métier, surtout dans un domaine perçu comme masculin. Nous voulons leur prouver le contraire », explique l’équipe de Camionneuses Québec.
L’organisme, qui multiplie les initiatives pour valoriser les femmes dans le transport routier, mise sur une approche humaine et inclusive.
« Plusieurs camionneuses nous disent que cette carrière a redonné un sens à leur quotidien après la retraite. Ce n’est pas qu’un emploi, c’est une aventure, une liberté retrouvée », souligne Camionneuses Québec.
Les centres de formation du Québec sont déjà prêts à accueillir ces nouvelles recrues, avec des programmes adaptés, des horaires flexibles et un encadrement bienveillant.
« Les écoles de formation nous confirment qu’elles sont prêtes à ouvrir leurs portes aux femmes de tous âges. Ce qu’il faut maintenant, c’est leur donner le courage de franchir le pas », ajoute l’équipe.
Avec le soutien d’organismes comme Camo-Route et de programmes comme Femmes dans le transport routier, Camionneuses Québec espère inspirer une nouvelle génération… de retraitées prêtes à reprendre la route.







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